Bénévoles – Portrait de Gilbert Philippe

21 Nov, 2020 | News

Gilbert fait partie de ces personnes indispensables au bon fonctionnement d’un club comme le nôtre. C’est notre bricoleur attitré que l’on surnomme affectueusement MacGyver.
Toujours souriant et disponible quand on fait appel à lui, il représente ce qui fait l’essence même du bénévolat : l’altruisme

Guillaume Allanou, Directeur Général et Sportif

 

Les bénévoles sont au cœur de la vie associative. Sans eux, nos joueurs ne disposeraient pas des conditions optimales dans lesquelles ils évoluent aujourd’hui. Sans eux, l’ambiance qui règne à Fred Aubert les soirs de matchs ne serait pas aussi plaisante. Focus sur ces personnes qui, dans l’ombre, œuvrent à la réussite de notre club. 

Pour ce deuxième épisode, nous avons pu nous entretenir avec Gilbert,

Bonjour Gilbert, pouvez-vous présentez votre parcours, votre histoire avec le Stade Briochin et le rôle que vous occupez ? 

Pour le parcours de vie je suis marié, j’ai 2 enfants et 4 petits-enfants, dont un footeux. Côté professionnel, j’ai été pendant 40 ans commercial en pièce de rechange automobile chez Renault. 

Maintenant, place au foot : je suis arrivé au Stade Briochin en 1991, par l’intermédiaire de Jo Garandel (ancien recruteur au Stade Rennais). J’étais alors éducateur à Paimpol avec les débutants et je suis arrivé au Stade, toujours avec les débutants pour démarrer, et ensuite je suis devenu responsable de l’école de foot.

Je suis resté à ce poste là jusqu’à la fin de la décennie, et j’ai ensuite coupé pendant une dizaine d’années. Retour en 2010, je suis rentré à la commission d’organisation du tournoi de Mai et du tournoi en salle. Je gère tout ce qui est logistique, que ce soit pour le matériel, les récompenses ou les dotations. A côté de cela, je donne des coups de main à la buvette les soirs de match et j’aide à l’entretien du matériel.

Comment s’est développé cet attachement/affection pour les Jaunes et Bleus ?

Je suis briochin d’origine, j’habitais le quartier de Balzac, donc on peut dire que j’ai toujours suivi le Stade. L’équipe première était à ce moment-là en 3ème division.

Quelles sont donc les valeurs du club qui vous ont donné envie de vous investir pour ce dernier ?

La sympathie qui émane du club et le côté familial, principalement. C’est une véritable équipe de copains et l’ambiance est vraiment agréable.

De ce fait, comment se répartit le temps que vous consacrez au club ?  

Je viens quatre à cinq fois par semaine, pendant une heure ou deux, je dirais. Je donne un coup de main lorsqu’il y a du bricolage à faire, d’ailleurs les copains me surnomme « MacGyver » et bien sûr je suis là les soirs de match.

 

 

Nous imaginons que l’accession à la troisième division a dû raviver quelques glorieux souvenirs … 

C’est vrai ! Cela a été une déception de ne pas avoir pu fêter cette montée dignement, de la savourer entièrement. C’est pour cela, nous espérons que la prochaine accession arrivera bientôt, pour rattraper le temps perdu (rires…) !

Tout supporter ou fan de football scrute plus particulièrement les prestations de son joueur favori. Quel griffon attire le plus votre attention les soirs de match ? 

Aujourd’hui, je dirais Théo Bloudeau. En ce qui concerne l’ancienne génération, j’avais l’habitude de toujours me placer derrière les cages d’Yves Audigane (ancien gardien du Stade Rennais). Enfin, bien évidemment : Dario Brose, comme toutes les personnes ayant connu le Stade Briochin à cette époque.

Dans cette même optique, un joueur que vous aimeriez voir fouler la pelouse de Fred Aubert dans les saisons à venir ? 

Sans hésitation, Kévin Théophile-Catherine. Je l’ai connu tout petit, je l’ai fait venir du COB (Club Olympique Briochin) lorsque j’étais éducateur au club. 

Une préférence entre l’ancienne et la nouvelle génération ?

J’avoue ne pas avoir forcément de préférence, place aux jeunes maintenant, en espérant qu’ils connaitront le même parcours que les anciens.

Votre meilleur souvenir dans ces travées ?

Un match contre Cherbourg, en National. L’équipe avait fait basculer la rencontre en l’espace de 20 minutes, passant de 0-3 à 5-3, score final.

Le match de rêve que vous aimeriez voir depuis les gradins, contre qui serait-il ? 

Un match de coupe de France contre une Ligue 1 me suffirait amplement, contre une équipe de l’Ouest comme Rennes ou Nantes, par exemple.

Enfin une dernière petite question, pour vous c’est quoi un bon bénévole ? 

C’est une personne qui donne de son temps, sans rien attendre en retour.

Share This